Selon le journal le Figaro, les médicaments contrefaits tuent 700 000 personnes par an. La contrefaçon de médicament est devenue un véritable fléau au niveau mondial. Plusieurs produits pharmaceutiques sont concernés. Malgré les dispositions prises par certains États, le phénomène ne semble pas perdre du terrain. La lutte contre les faux médicaments, est une situation complexe qui demande un travail collectif. Donc, pour accompagner les États, certaines organisations privées mettent en place des initiatives, pour mettre un frein à ce fléau.
Un fléau mondial
Les médicaments génériques sont des copies de médicaments de marque, c’est-à-dire qu’on va retrouver les mêmes principes actifs dans le médicament d’origine que dans le médicament générique. Comme tout médicament, le générique est appelé à soigner des maladies. Mais, certains médicaments génériques sont des non-soignants, voire nocifs. Différents médicaments sont concernés par la contrefaçon. On retrouve majoritairement sur internet, les médicaments de trouble de l’érection. La question qu’on doit se poser, c’est se demander ce qui amène les clients à payer des médicaments génériques sur internet. Il y a en effet, deux facteurs qui rentrent en ligne de compte. D’un côté, les médicaments génériques coûtent moins cher que les médicaments d’origine. De l’autre côté, nous avons les médicaments du type honteux. C’est le cas des médicaments de trouble de l’érection. Par exemple, le prix du sildenafil n’est pas si exorbitant que ça, mais les clients vont préférer l’acheter sur internet. Les médicaments génériques contrefaits ont de graves conséquences, autant sur le plan humain que sur le plan économique. Le fait de prendre des médicaments génériques contrefaits, peut entraîner chez le consommateur, des effets secondaires voire la mort, si le dosage est très mal respecté ou s’il y a présence de substances inconnues dans le médicament.
Les organismes qui luttent contre la contrefaçon de médicaments génériques
Le vrai problème aujourd’hui, c’est qu’il y a des individus qui profitent du faible pouvoir d’achat des clients pour fabriquer des médicaments non-soignants et nocifs. C’est ce qu’on appelle généralement, les médicaments génériques contrefaits. On retrouve par exemple, sur le marché, des médicaments génériques qui soignent le cancer, mais qui contiennent de l’eau. Dans ce cas, on est dans la contrefaçon de médicament sans présence de principe actif, c’est-à-dire un médicament non soignant. Le non-soin peut aggraver une maladie et conduire un patient à la mort. On retrouve également, des sirops de toux pour enfant, qui sont composés d’huile de vidange. De nos jours, il est inadmissible d’accepter cet état de choses. Plusieurs organismes nationaux et internationaux existent et luttent contre les médicaments génériques contrefaits.
Quand on est confronté à un cas de contrefaçon de médicament, il est possible de se plaindre à différents types d’organisme. Il y a les organismes publics et les organismes privés. Commençons par les organismes publics. Il y a la douane ou DGDDI (Direction Générale des Douanes et Droits Indirects), la police judiciaire, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), la Justice (le Tribunal de Grande Instance), le Ministère de l’Industrie et celui de santé, le Cnac (Comité National Anti-Contrefaçon), l’Institut National de la Propriété Industrielle. Maintenant, passons aux organismes privés. Il y a l’Union des Fabricants, UniFab, l’Agence de Protection des Programmes, APP.